Une semaine classique de dur labeur pour tous, avec 2 énormes changements : adieu, Salomé et adieu, la dent de devant d'Amaïa.
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| Pas peu fière, notre grande Amaïa. |
Aux affirmations du type : "Tu verras, le plus difficile, en Inde, c'est la gestion du personnel" ou bien : "Ne crois pas être hors de danger, il faut toujours être sur ses gardes" ou bien encore : "En plus d'avoir ton travail, de devenir prof pour tes enfants et tour-opérateur pour toute la famille, tu devras aussi être RH, tu verras…", j'avoue avoir balayé ça d'un revers de main et être même parfois allée me vanter de détenir une équipe de choc.
Sauf que là, ça y est, nous y sommes. Je ne vais pas détailler, mais après plusieurs mensonges avérés, mauvaise foi et larcins, samedi, nous avons dû renvoyer Salomé.
Samedi, Salomé tombe de haut. J'avais pourtant insisté sur la notion de confiance à la signature du contrat...
Quoi d'autre à signaler cette semaine ?
Samedi, Amaïa, dans sa lancée pour devenir grande, perd sa dent de devant. Alors oui, forcément, la petite souris va trouver le chemin pour arriver jusqu'en Inde et Amaïa, crédule, ne va pas se demander un instant comment elle a fait pour la retrouver. C'est beau, la naïveté.
Mais encore ?
Samedi, au yoga, cours sur la psychologie. Car un bon maître yogi doit aussi savoir écouter les gens qui viennent lui parler. En cas de troubles importants, il doit savoir rediriger la personne vers un psychiatre, un psychanalyste ou un psychologue. Sinon, il se doit d'être à l'écoute. Les mots "patience" et "écoute" résonnent en moi comme une piste à explorer, mais me semblent encore bien loin d'être dans mes capacités. Toutefois, cette conférence m'apporte quelques éléments pour progresser.
Dimanche, le professeur passe à l'attaque. Il nous distribue les sujets des exposés que nous devrons rédiger pour dans 15 jours. Je dois écrire 10 pages sur "La Femme dans le yoga". Le sujet me plaît. Reste à le pondre et à le ressortir devant tout le monde. Mais où vais-je trouver le temps d'écrire ça ???
Et puis suivent 3 heures et demi de délire pur : le "laughter yoga", le "yoga par le rire". Vous savez, les ingénieurs coincés qui, au cours d'une formation, se prennent pour des poules… Sauf qu'aujourd'hui, les poules, c'est nous. Nous regardons d'abord un film sur la thérapie par le rire, avec une méthode très progressive, et puis, c'est à nous de jouer. En France, j'aurais été bien incapable d'éclater de rire. Mais ici, c'est différent. J'ai bien envie de voir si mon curseur du ridicule a été déplacé. Et la réponse est : "Oui. Indubitablement." Et de beaucoup. Me voilà en train de pleurer, puis de pleurer de rire. J'ai très, très envie de vous faire un cours de "yoga par le rire". Pourquoi ?
Parce que :
1. Je suis convaincue que nous ne rions pas assez et que c'est un antistress des plus redoutables.
2. Je sais dorénavant que nous n'expirons pas assez longtemps (ce qui réduit le stress) et que le rire permet d'expirer par saccades et donc, plus longtemps.
3. Je pense que le ridicule est une barrière qui nous empêche de vivre pleinement, nous, Européens, et que ce rire forcé permet de faire sauter cette barrière.
4. Je préfère de loin voir apparaître une fossette sur mes joues plutôt que de voir la ride du lion se creuser sur mon front. Pas vous ?
Dimanche, pendant que je suis au yoga, et parce qu'il n'y a pas de raison que je m'éclate pendant que Fred se morfond à la maison, les filles vont chez Latha et mon très cher époux se rend à Pebble Bay pour faire un foot avec d'autres testostérones sur patte. Et il aura chaud, car cette semaine, la chaleur a fait son retour. Plus de 30 degrés au compteur. C'est brutal, c'est dur à supporter, nous n'avons plus qu'une envie : plonger dans une piscine. Ca tombe bien, les filles reprennent demain la natation (et moi, mon rythme de dingue.)
Dimanche après-midi, nous réussissons à établir un record… Et même plusieurs : moins d'une heure pour 3 coupes de cheveux (Fred, Amaïa et Aëlya) pendant que je fais les courses. L'autre record : 9 euros pour 3 coupes de cheveux. Et cette fois, en plus, c'est mieux réussi...
Dimanche après-midi, nous réussissons à établir un record… Et même plusieurs : moins d'une heure pour 3 coupes de cheveux (Fred, Amaïa et Aëlya) pendant que je fais les courses. L'autre record : 9 euros pour 3 coupes de cheveux. Et cette fois, en plus, c'est mieux réussi...
A suivre...

Très chouette, vivant, bien écrit... ca donne envie de se poser pour boire un verre et parler de tout ça... Gros bisous ma Wonderwoman Nadège. XXX Béa
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